26 June 2009

On Making Decisions for Oneself

While the rest of the world wailed, gnashed teeth and moonwalked over the death of an odd recluse who they had never met, something a little more important — in my mind — was unfolding on the floor of the Supreme Court of Canada. The story of that case is here, but let me also express my disappointment with how difficult this was to find on the web site of our national broadcaster (much easier, in fact on several commercial services).

A 14-year-old girl, determined to be sufficiently mature by psychiatrists, had her decision to refuse a blood transfusion overruled by a judge and the treatment was administered without her consent. Yes, she is a Jehovah's Witness, and no, I am not given to defending religiously-based viewpoints. But the notion of being able to consent to or to refuse medical treatment is something I care very much about.

The justices speak of life-saving treatment, and insist that this is not about religious freedom or the attitudes toward what has long been a stigmatized religion in this country and many others. But let's change that example and propose a pregnant child — like the incest victim excommunicated in Brazil for having an abortion when following through with the pregnancy would have killed her — and the point of view of the Roman Catholic church. Would the courts and child welfare authorities intervene to compel such a child to have an abortion to save her life if she and her family insisted that this would violate their freedom of religion? Sadly, I don't think so, and more sadly still, that has everything to do with the perceived legitimacy of the Roman Catholic church, versus the Jehovah's Witnesses.

Not being a child, and not being likely to have any, this still concerns me as an issue as a person living with an eventually fatal disease. I want to know that I am in control of the decisions relating to my treatment, that I will be able to say no, or no more when in the future I have decided that I have done enough. I need to know that the content of my decision will not be used as proof of my incapacity to make it — surely he can't be in full possession of his faculties if he is deciding not to cling to every last second of life.


I probably wouldn't make the same decision this young woman wanted to make, but I find myself firmly on her side with respect to her right to make it (with apologies to Voltaire).

23 June 2009

Christo de Farge débarque à Paris

Pour marquer mon retour de Paris, je partage avec vous un petit projet que j'ai fait lors de ma première visite à Paris en 2006. Ceci pour expliquer le geste que j'ai encore posé cette fois, et que je poserai chaque fois que je me trouve à Paris.

Frais d'une réunion à Hoche en compagnie de ses collègues français et de « La Canadienne » de la rue Blanche, Christo de Farge prend le métro et, passant par...

...Stalingrad...

il change de ligneà la station Républiquepour enfin descendre à Rambuteau.
Non pas pour le Centre Pompidou,
mais pour faire un peu de shopping, quoi?
Une petite boutique quis'appelle Why? (en bon français),dont le site internet est beaucoup moins intéressant que l'endroit lui-même.


Ensuite à Mokuba, magasin à rubans, tout simplement pour demander où il peut acheter de la laine et des aiguilles à tricoter. Le beau jeune homme qui s'habitue à répondre aux besoins en rubans de designers est quand même poli et connaît bien le quartier.

Il dirige Monsieur de Farge vers La Droguerie.

C’est pleine de matériel pour le tricotage dont les images décorent l'esprit de notre protagoniste. Il sélectionne une laine rouge et des aiguilles 3,5 mm. Il continue à pied vers le premier arrêt prévu.

En passant par le Palais du Louvre,
le Musée du Louvre,
le Musée du Louvre encore (il est grand!),
l'Hôtel du Louvre et autant d'autres immeubles Louvrés qu'il n'aurait pas eu d'autres prises dans sa caméra s'il les prenait tous en photo!
Ah! De la verdure! Ça doit être le Jardin des Tuileries!

Avec son art moderne...
...son art manquant...
et un marais qui semblait plaire aux canards, sinon à Monsieur de Farge.
Toute de suite après le Jardin des Tuileries, et avant le Champs Élysées,
on trouve la Place de la Concorde, sa destination convoitée!

Elle se distingue par son art volé

(ou, si on peut croire les inscriptions autour, ce « cadeau » de l'Égypte à la République!)
Elle contient aussi l'inscription qui confirme que c'est bien l'endroit ou a tricoté il y a des siècles une certaine Madame de Farge, inspiration au de Farge moderne, lorsque la noblesse a rencontré son destin incontournable.

Comme il n'y a pas de bancs, ni d'ombre, notre héros retourneau Jardin des Tuileries, plus spécifiquement au Café Veryafin de se préparer pour sa tâche.

Il roule en balle sa laine, se désaltérant avec un « ice tea pêche » comme disent les citoyens, encore en bon français.

Il commence ensuite son tricotage, malheureusement pas dans l’endroit de son inspiration, mais tout près quand même.

Il monte les mailles et il tricote trente-seize rangs, pour ses années sur la terre et ce, avec un café crème au bout de ses doigts.

Il prend une longue marche pour trouver l'autre objet de sa mission...

...le Pont Neuf...

et il continue jusqu'à la Place de la Bastille,

d'où il prend le métro vers son hôtel, en passant, bien sûr, par...
...Stalingrad!

Il tricote ce soir-là les rangs 47 au 161, pour la placesur la liste d'ancienneté d'un objet de son désir du passé, été 1981.

Il se lève le matin et il tricote encore 14 rangs (au 175),même s'il préfère ne pas arrêter à un rang dont le chiffre est divisible par 5!

Il prend son petit déjeuner au Café Bleu et il marche jusqu'à l'Opéra.

Sur l'escalier devant l'Opéra, il tricote les rangs 176 au 199.
Il est difficile à dire si les touristes,qui prennent en photo l'Opéra (au lieu du McDonald's ou le Hard Rock Café!), sont plus amusés par son tricotage ou par le sérieux du garçon qui s'est installé sous l'indication « Poésie lyrique » pour écrire, il est certain, de la poésie lyrique!

Il marche encore, cette fois se dirigeant encore vers le Jardin des Tuileries, plus spécifiquement aux trampolines qui s'y trouvent, pour tricoter les rangs 200 au 222.

(Pas de photo de ces trampolines, parce qu’ils n'étaient pas si intéressants et personne ne les utilisait!)
Avec une vue sur la Place de la Concorde, Monsieur de Farge s'approche de l'expérience de son homonyme en tricotant les rangs 223 au 249.

(On remarque comment il est soucieux d'éviter les arrêts divisibles par 5, après sa défaillance du matin!)

Deux rangs seulement (250 et 251) sur un banc devant le Petit Palais.
L'escalier du Grand Palais était en rénovation, et il manquait des bancs visibles!

Il traverse le Pont de l'Alma pour se retrouver dans le Parc du Champ de Mars, où il termine son projet (ou presque!) avec les rangs 252 au 285.

Tout cela devant la Tour Eiffel. Plusieurs touristes japonais l'ont trouvé tellement intéressant qu'ils le prenaient en photo.

(Oui, le chiffre 285 est divisible par 5, mais il porte une autre signifiance pour Monsieur de Farge qu'il garde pour lui-même.)

Une petite bouchée dans la Place des Invalides (un bon mélange de l'asiatique et du français),

et il arrête les mailles devant l'Assemblée Nationale.

Monsieur Lafarge passe sur le Pont de la Concorde, par la Place de la Concorde, dans le Jardin des Tuileries, où il prend le temps de boire un autre « ice tea pêche » et il dévoile pour la première fois la nature de son projet.

Il marche le long du fleuve vers le Pont Neuf, cette fois plus près de l'eau que de la circulation. Il remonte et il traverse le Pont Neuf jusqu'à l'île, où il descend sur le Quai des Orfèvres. Il « emballe » l'anneau qu'il y trouve avec sa création et y attache son message de souvenir à 17h15, le 26 septembre 2006.
« Garry Rossy. m. 22 mars 1992 à Montréal.
Je porte toujours et partout mes souvenirs de toi. »


Il n'y a pas de moment ou de manière inapproprié pour rendre hommage à ses amis.

Mission accomplie, il retourne à l'hôtel, en passant une dernière fois par...
...Stalingrad!

• • • • •

Mercredi de la semaine passée, je suis allé au Pont Neuf pour encore attacher un ruban rouge à la mémoire de cet ami.
...tout comme je me promets de faire à chaque fois que j'irais à Paris.

05 June 2009

Dinner Out in the Other Capitale nationale

I am in Ottawa for two days for a meeting and had the pleasure of dining with a friend this evening. We went to a place quite close to the Château Laurier, much bigger than it looks from the outside, and quite lovely. (Below is the Château Laurier, and the restaurant was built in the construction zone seen in the bottom centre-right of the photo.)


The waiter working the section next to ours was quite lovely – tall, shaved head, very good shape – and we were both as pleased as anything that he was at the door when we left, opened the door for us and shook our hands on the way out. I guess he must have noticed that our eyes followed him every time he walked by our table to wait on the tables in his section. ;-)

Something I found quite shocking about the experience of going to this restaurant here was the apparent lack of ability of the staff to speak much French at all. I asked for our table in French and was responded to in English, our waitress spoke to us only in English, and it continued in that vein. (Notice how I didn’t complain about the lovely waiter’s wishing us well in English on our way out – *blush*!) Really, though, we are in the Capital of a supposedly bilingual country, not far away from the border of the big French-speaking province, and the staff of a business catering to travelers and locals alike is unable to function in the other of the official languages? That is truly a shame.

But if that waiter wants French lessons, I’m sure that either I or my friend would be happy to oblige.