D'autre part, ce même premier ministre — minoritaire, il faut souligner — veut introduire une loi ou des règlements servant à obliger toute personne immigrante de jurer son adhérence à certains principes de base de notre société. Ceci me suggère deux questions : 1 - Est-ce que ces principes comprennent un accueil et une ouverture envers la différence? 2 - Quand est-ce qu'on va obliger toute personne née au Québec de jurer le même respect des principes de base?
hijab
Le symbole le plus discuté de ce débat est le hijab, la voile portée par certaines femmes musulmanes. Oublie le niqab (qui cache aussi le visage), car ceci est porté par très peu de femmes au Québec, donc le débat à cet égard ne devrait même pas être recevable. Le hijab est beaucoup plus commun et est, sans doute, un symbole de foi. J'ai un ami croyant qui m'a confié que chaque fois qu'il voit une femme portant le hijab, il fait la signe de la croix (un autre symbole de foi). Les réactions qu'il reçoit ne sont pas généralement positives. Ma première réaction était de penser qu'il posait son geste de manière défensive, ce qu'une expression de foi ne devrait pas être, mais je ne comprends pas nécessairement une réaction négative de la part de la femme dans cette situation, car son habillement sert d'expression de foi envers toute personne qu'elle rencontre.
Moi aussi, je me trouve confronté par ces symboles et expression de foi. Je me considère athée, mais je trouve que je tolère beaucoup plus facilement les hijabs, turbans, etc. que les symboles chrétiens. Ça se peut que mon statut de minorité sexuelle m'amène à avoir plus d'empathie pour les personnes des minorités culturelles, mais je suis quand même conscient que la plupart des religions m'excluraient en tant qu'homme gai. C'est peut être l'illustration de l'idiome anglais « familiarity breeds contempt. » J'ai eu plus d'années à construire un manque de tolérance pour les chrétiens, ayant été exposé pendant toute ma vie à leurs croyances.
La pire chose pour moi se trouve à l'intérieur des recommandations du rapport cité en haut. La commission recommande que les policier(e)s, les juges, et les personnes qui occupent des postes semblables aient une interdiction de porter des symboles religieux, alors que d'autres personnes — professeurs, fonctionnaires, etc. — soient libre de le faire. J'ai entendu sur la radio une entrevue avec une jeune femme qui aurait voulu devenir policière, mais qui doit maintenant changer de plan ou abandonner son expression de foi qui est le hijab.
Je trouve ça triste.
Le symbole le plus discuté de ce débat est le hijab, la voile portée par certaines femmes musulmanes. Oublie le niqab (qui cache aussi le visage), car ceci est porté par très peu de femmes au Québec, donc le débat à cet égard ne devrait même pas être recevable. Le hijab est beaucoup plus commun et est, sans doute, un symbole de foi. J'ai un ami croyant qui m'a confié que chaque fois qu'il voit une femme portant le hijab, il fait la signe de la croix (un autre symbole de foi). Les réactions qu'il reçoit ne sont pas généralement positives. Ma première réaction était de penser qu'il posait son geste de manière défensive, ce qu'une expression de foi ne devrait pas être, mais je ne comprends pas nécessairement une réaction négative de la part de la femme dans cette situation, car son habillement sert d'expression de foi envers toute personne qu'elle rencontre.
Moi aussi, je me trouve confronté par ces symboles et expression de foi. Je me considère athée, mais je trouve que je tolère beaucoup plus facilement les hijabs, turbans, etc. que les symboles chrétiens. Ça se peut que mon statut de minorité sexuelle m'amène à avoir plus d'empathie pour les personnes des minorités culturelles, mais je suis quand même conscient que la plupart des religions m'excluraient en tant qu'homme gai. C'est peut être l'illustration de l'idiome anglais « familiarity breeds contempt. » J'ai eu plus d'années à construire un manque de tolérance pour les chrétiens, ayant été exposé pendant toute ma vie à leurs croyances.
La pire chose pour moi se trouve à l'intérieur des recommandations du rapport cité en haut. La commission recommande que les policier(e)s, les juges, et les personnes qui occupent des postes semblables aient une interdiction de porter des symboles religieux, alors que d'autres personnes — professeurs, fonctionnaires, etc. — soient libre de le faire. J'ai entendu sur la radio une entrevue avec une jeune femme qui aurait voulu devenir policière, mais qui doit maintenant changer de plan ou abandonner son expression de foi qui est le hijab.
Je trouve ça triste.
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