Guerre des journaux

Il est revenu. Le journal que je déteste, que personne ici ne veut et dont j'ai pensé avoir mis fin à la livraison…est de retour.

Mercredi passé étant la journée nationale de déménagement au Québec, ils auraient dû pensé que la femme qui y était abonnée il y a plusieurs années a décidé de revenir s'installer à nouveau dans son ancien logement. Non, ça ne fait pas de sens, et ce n'est pas le cas.

Donc, je passe à la prochaine phase de ma lutte contre le Journal de Montréal, cet espèce de déchets produit par des briseurs de grève que je trouve devant ma porte chaque matin depuis jeudi. C'est la phase où je livre ce même journal chez eux, par un moyen qui va leur coûter chaque fois qu'ils livrent chez moi. Je les mets dans une enveloppe sans timbre, avec leur adresse comme destinataire et comme source, et je les mets à la poste. J'inclus une note avec chacun qui lit comme suit :

« SVP ARRETEZ DE LIVRER VOTRE JOURNAL AUX [omis] À MONTRÉAL

IL N'Y A PERSONNE VIVANT À CES ADRESSES QUI VEUT LE RECEVOIR

LES JOURNAUX NON VOULUS REPRÉSENTENT POUR NOUS UNE MÉNACE À NOTRE SÉCURITÉ, CAR ILS ANNONCENT DES LOGEMENTS PRÊTS POUR LES VOLEURS

DE TEMPS EN TEMPS, VOUS LIVREZ AVEC LE JOURNAL UNE FACTURE AU NOM DE [omis]. CETTE FEMME NE DEMEURE PAS ICI DEPUIS AU MOINS 4 OU 5 ANS

VOS JOURNAUX VOUS SERONT RETOURNÉS PAR LA POST, NON TIMBRÉS POUR QUE ÇA VOUS COÛTE, CHAQUE FOIS QUE VOUS LES LIVREZ »
Et comme partout, la guerre n'est pas gratuite pour moi : j'ai eu à acheter des enveloppes assez grands pour envoyer ces journaux. Espérant que mon investissement porte fruit.